La minute prof - Niveaux trophiques et bio-accumulation

Publié le par queuesdecerises

Les niveaux trophiques représentent la place occupée par un organisme sur une échelle de quatre niveaux représentant la chaîne alimentaire.

On y retrouve en premier lieu les producteurs primaires (exemple : de l'herbe), suivi logiquement par les consommateurs primaires (exemple : les antilopes), puis les consommateurs secondaires (par exemple : les lions) et enfin dans une suite logique et glam : les fameux décomposeurs !

Les niveaux trophiques - Chaîne alimentaire

Et l'être humain dans tout ça ?

On estime que la position de l'être humain sur cette échelle de niveaux est approximativement situé à 2.2, soit la même position que celle de la sardine ou encore que celle du cochon !

Un mignon petit cochon !

Cependant cette moyenne de niveau trophique de l'être humain varie en fonction des populations et de leur régime alimentaires. On sera ainsi sur un niveau trophique estimé à 2.04 pour le Burundi où 97% de l'assiette quotidienne est végétarienne, à 2.54 pour l'Islande, où 50% de l'assiette contient des produits carnés et à 2.00 pour les personnes végétaliennes (alimentation excluant tout produit d'origine animale : chairs, semences, laits et fromages donc, œufs) c'est-à-dire pour reprendre l'expression de l'émission qui m'a inspiré ce post "loin des emmerdes".

La Bio-accumulation : kézako ?

J'ai également pu mettre un nom sur un phénomène que je connaissais en revanche déjà : il s'agit de la bio-accumulation. C'est la principe d'absorption des substances chimiques présentes dans l'environnement et leur concentration dans certains tissus par les organismes. En gros : tu manges tel poisson qui vivait dans un cours d'eau pollué : tu ingères et surtout tu STOCKES le mercure et autres saletés que le poisson avait en lui ... en TOI ! Bien sûr l'être humain mange également des animaux qui eux-mêmes mangent d'autres animaux ou d'autres organismes qui peuvent être pollués.

La bio-accumulation aquatique

Exemple concret ... l'orque 

Ainsi, si la vache/boeuf par son régime alimentaire ingère en elle des pesticides (par exemple), elle va les stocker dans sa chair et le propager dans son lait. L'être humain va donc lui-aussi en ingérer et en stocker à son tour en mangeant sa chair ou en buvant son lait. Bref, tout cela S'ACCUMULE, d'où l'appellation de "bio-accumulation". A savoir que l'orque, l'un des mammifères le plus carnassier qui soit, est tellement haut dans la chaîne trophiques qu'il est impropre à la consommation pour l'être humain du fait de la bio-accumulation. C'est simple : tu en manges : tu meurs.

Banc d'orques en liberté

Source : Emission "Les Carencés", de 32:00 à 36:01, merci, de rien !

Emission Les Carencés - Youtube - podcast

 

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